Aldo Alessandro Mola

En 1980, il a été récompensé avec la Golden Metal pour l'Ecole, la Culture et les Arts.

Aldo A. Mola (Cuneo, 1943) est professeur d’université, co-président de l’Université libre de Bruxelles Théodore Verhaegen, auteur d’opéras, de biographies et d’essais. 

Parmi ses travaux, il y a: Storia della Massoneria italiana dalle origini a oggi (Bompiani, 1977; 2013, 8 réimpressions de la 3ème édition), Storia della Monarchia in Italia (Bompiani, 2001), Declino e crollo della monarchia in Italia (Mondadori, 2006) et les biographies sur Giuseppe Garibaldi (1982),  Adriano Lemmi (1985), Giuseppe Mazzini (1986),  Silvio Pellico (2005), Giosue Carducci (1906). Son œuvre « Giovanni Giolitti, lo statista della Nuova Italia » (Mondadori, 2003) fait parti depuis 2012, des Histoires Classiques. 

Il gère le Centre européen de « Giovanni Giolitti » l'étude de l'État (Dronero-Cavour). 

Depuis 1982, il coopère avec le Bureau Historique des Forces Armées Majeures, pour lequel il a organisé des conférences et personnellement édité les Actes (Garibaldi, Generale della libertà, 1982; Garibaldi vivo, 1982; Forze Armate e guerra di liberazione).  Il a édité la nouvelle édition sur la « Inchiesta su Caporetto» (US-PME, 2014). 

Date Ville Interventions Résumé Média
2014-10-17 Acqui Terme Aldo Alessandro Mola -

C’est en 1870, au commencement de la guerre Franco-Prussienne que les Thermes furent construits. Le 1er Juillet 1914, trois jours après le magnicidio de Sarajevo, le ministre des affaires étrangères, Antonino di San Giuliano, a informé le premier ministre, Antonio Salandra, qu’il était sur le point de quitter Rome pour aller à Fiuggi où il était en contact direct avec le Consulat. 

Mais en Aout 1911, c’est précisément le moment où les Termes de Fiuggi sont devenu le laboratoire de guerre contre l’Empire Ottoman-Turque pour régner en Tripolitania et en Cirenaica. 

Acqui a rappelé en Septembre 1904 Giuseppe Saracco, président du Sénat (et président du conseil des Ministres), homme d’Etat rationnel, au poste de « notaire de la Couronne » dans l’acte notarié solennel de la naissance du Prince Royal. Réticent à l’idée d’avoir des contacts avec les journalistes et les photographes qui se bousculaient aux Thermes, l’homme d’Etat préférait ceux qui étaient Français, en particulier ceux de Vichy. Il appelait cette ville « le paradis des médecins ». 

Lorsque les superbes Termes de la « Bollente » ont accueilli diverses personnalités et même des rivaux, forcés à défiler en public, les uns à côté des autres, même s’ils se détestaient. C’était le cas du Marchal Pietro Badoglio et du Marshal dell'Aria Italo Balbo...

Des endroits chargés d’histoire, et de sombres complots, favorisés par une atmosphère rassurante et réconfortante des eaux, qui apportait du bien-être même durant dans les moments les plus tourmentés.