Alessandro Federico Martini

Alessandro Martini (né à Turin le 8 juillet 1972) fut diplômé en 1999 de la Faculté d'architecture de l'Ecole polytechnique de Turin, où en 2004 il a obtenu le doctorat de recherche en histoire et critique des beaux-arts architecturaux et environnementaux. Depuis 2007, dans la même école  polytechnique, il est professeur d'histoire contemporaine de l'Architecture.

Pigiste, il est le rédacteur en chef de «Il Giornale dell’Arte» pour la section «actualités» et « Musées ». Il est aussi le correspondant Italien de «The Art Newspaper». Il a collaboré et collabore toujours pour les journaux Italiens «TuttoLibri de La Stampa», «Il Giornale dell’Architettura» et a un niveau international, «le Journal des Arts», «The Art Newspaper», « El Periodico del Arte ». 

Depuis 2000, il est membre du comité de rédaction de la revue littéraire «Atti & Rassegna tecnica della Società degli Ingegneri e degli Architetti in Torino». Il a été le rédacteur en chef de MuseoTorino, le premier Musée en ligne de l'histoire italienne et le rédacteur en chef de la revue «Rivista MuseoTorino» (2009-12).

Il est impliqué dans l'étude de la ville et de son architecture pour les périodes comprises entre le 19e et le 20e siècle. 

Il est auteur d'essais et d'études publiés dans des revues, des livres, des actes de conférence. Parmi ses principales publications, il y a : Le Terme di Acqui. Città e architetture per la cura e per lo svago (Allemandi, 2009; en 2010 l’édition en anglais), Sfogliando i musei. Architetture e politiche culturali. Dieci anni di scritti per «Il Giornale dell’Arte», 2000-2010 (Allemandi, 2010). Il y a aussi l’essai: Architettura e “stile”, istruzione e diletto. 

Date Ville Interventions Résumé Média
2014-10-17 Acqui Terme Alessandro Federico Martini -

Depuis l'époque romaine, et plus tard pendant la période médiévale et depuis le 17ème siècle, la boue et les eaux curatives sont les ressources avec lesquelles Acqui a construit son identité, avec une architecture intéressante pour les traitements et l’accueil. 

Marqué par certaines réticences en relation avec les splendeurs et les plaisirs de ce monde, Acqui confirme sa vocation vers un thermalisme médicalisé au cours du 19e siècle, avec la construction de bâtiments (en avance sur son temps par rapport au reste du pays) destinés à une clientèle spécifique comme l'armée ou la classe populaire.

La ville d’Acqui, une ville dédiée aux soins plutôt qu’aux loisirs, est profondément différente des stations thermales internationales de loisir qui se sont énormément développées durant la période de la Belle Epoque. 

L’art Nouveau n’a pas laissé de bâtiments remarquables derrière lui, alors qu’au début des années 1910 et 1920, l’Antiche et le Nuove Terme ont fait naître de spectaculaires projets hypothétiques capables de stimuler de nouvelles ambitions au niveau de la qualité architecturale et urbaine. Ce sont les projets d’Antonio Vandone venant de Cortemilia, d’Ugo Giusti et de Pietro Betta. Ils ont été présentés entre 1917 et 1927, mais jamais terminés.  

Avec peu d’ambitions et de résultats architecturaux durant les années du Fascisme, l’équipe locale termine le Nuove Terme et la piscine thermale, afin de faciliter l’utilisation des Termes pour des gens « en bonne santé ». C’est seulement plus tard, après la guerre, qu’une nouvelle phase prend son envole, dirigé par le Service National de Santé.