Carlo Prosperi

Né à Solignano le 1er Décembre 1948, il a enseigné la littérature et le latin durant de nombreuses années dans des lycées, et a publié divers recueils de poèmes. 

Il a traduit et commenté le Psychomachia par Prudenzio (Acqui Terme 2000), ainsi que le Statuti del feudo imperiale di Roccaverano (Acqui Terme 2009). 

Il a écrit beaucoup d’articles et d’essais qui ont été présentés dans des magazines et des livres d’histoire et sur l’art local. 

Il a aussi écrit diverses biographies sur des religieux comme : Madre Leonarda di Gesù Crocifisso, Grugliasco 2003;  Il teologo Adolfo Garbarino canonico e prevosto di Rivalta Bormida (1879-1950), Acqui Terme 2011. Par ailleurs, il a écrit des biographies d’artistes actifs dans les régions du Monferrato et de l’Alessandrino. 

Il a édité les livres de Giuseppe Baretti: Rivalta Bormida, le radici familiari, l’opera, « Atti del convegno nazionale - Rivalta Bormida, 6th September 1997 », Alessandria 1999; Letteratura e Terme, Ovada 2005, « Conference acts held in Acqui Terme 8th May 2004 »; et avec S. Arditi, Tra romanico e gotico. Percorsi di arte medievale nel millenario di San Guido (1004-2004) vescovo di Acqui, Acqui Terme 2004. Ils ont collaboré tout les deux pour deux essais, Philosophie et Economie et Ethique et Economie, afin de faire un manuel d’économie politique publié par l’université de Pavie Studi (2011). Pionnier, entre philosophie et art, sur le thème iconographique concernant la «  Calvacata dei Vizi ».  Ensemble, avec S. Arditi et A. Vercellino ils ont publié la monographie A due passi dal paradiso: Giovanni Monevi e la sua bottega (Visone, sec. XVII- XVIII), tandis qu’avec son ami G. L. Rapetti Bovio della Torre, il a écrit Rivalta Bormida.  Vita e  vicende villanova dalle sue origini fino alla fine del 1900, Acqui Terme 2004 et Rivalta Bormida: l’antica chiesa conventuale di Santo Spirito.  Vicende storiche e recente restauro  Acqui Terme 2011.

Date Ville Interventions Résumé Média
2014-10-17 Acqui Terme Carlo Prosperi -

En 1585, un noble venant de Casale, Orazio Navazzotti, a fait l’éloge des origines des sources thermales dans un court poème étiologique Idralea, dédié à Federico Sangiorgio, le Commentateur de Jérusalem. C’est un opéra encomiastique qui retrace Ninfale fiesolano del Boccaccio et la tradition du drame pastoral. Tandis que la Renaissance privilégie les explications mythologiques d’un phénomène naturel, Les Lumières les étudient avec une approche scientifique. Le sens des choses et leurs fondements symboliques ou morals n’est plus recherché, c’est la perspective de la virtuosité qui prévaut sur la « carità del nation loco » le fait de rendre visible l’origine des événements emphatiques des merveilles locales. Tout comme un sonnet du 18ème siècle de Mantovano Gianmaria Galeotti et un autre du Docteur de Novara Filippo Zaffiri. Le court poème La Bojenta or rather the Bollente spring from Acqui écrit par l’abbé don Luigi Lingeri (1816) est plus intéressant encore. La Bollente donne l’occasion de faire une excursion, dans un style spirituel et continue, parmi les « merveilles » de la ville, décrites dans la superbe histoire comme un paradisum delitiaru. Les anecdotes de la vie quotidienne embellissent l’agréable causerie. 

Un différent presque romantique se fait sentir dans les écrits de Jules Michelet. Alors que Martin Piaggio raconte son Viaggio ai bagni di Acqui en octosyllabes rythmées pleines de verve et vis comica, en étant attentif à sa perte de considération social (dû à la perte de son auréole), le poète décrit les Termes comme des endroits bizarres et carnavalesques. 

En 1870, Jacopo Canepa a participé à la démonstration d’un sonnet à une rime portant sur les bains de boue d’Acqui.  Deux sonnés improvisés de 1913 mélangent la Bollente à la Barbera – par Gaudenzio Miglio et un laudatio temporis acti dans des vers non dépourvu de polémiques inexprimées.